Singulart… c’est fini !
En vérité…j’y pensais depuis un moment !
Singulart est une plateforme de vente qui est censée mettre en lien des artistes et des acheteurs et au passage prendre une commission de 50 % sur le prix d’une oeuvre. Il ne faut pas oublier non plus que cette plateforme est une start-up… cette catégorie d’entreprise virtuelle dont les compétences sont basées sur l’apport financier permanent d’autrui avec une contrepartie plutôt peu qualitative et surtout automatisée. Autrement dit en faire le moins et engendrer le plus.
Pour l’histoire…
Constamment en veille sur les aspect numérique de l’art, j’ai découvert un jour la présence de Singulart qui m’a interpellé et qui abondait dans le sens de ma vision futur du marché artistique. J’ai donc déposé un dossier de candidature, répondant aux diverses interrogations et joignant au tout quelques références d’oeuvres réalisées. J’ai obtenu dans le mois qui a suivi une réponse favorable mentionnant que mon travail répondait à leur attente et que j’avais été sélectionné pour intégré la plateforme Singulart. Bien évidemment, ce type de retour flatte pour la journée et la semaine qui suit. La seconde semaine introduit déjà une banalisation des rapports.
Séduit par l’argumentaire humaniste de la plateforme, mettant en avant la présence d’un(e) collaborateur(trace) d’artiste prêt(e) à répondre à vos interrogations, j’ai en effet imaginé le temps de l’inscription qu’un travail collaboratif allait s’instaurer dans la mesure où chacun respecte le temps de travail de l’autre.
Un premier mail m’informant qu’une de mes oeuvres avait suscité de l’intérêt auprès d’un “collectionneur” mais avec une demande d’acquisition portée à -25 % porta ma réponse sur une acceptation à - 10 %. La réponse ou la moindre information sur cette négociation attend toujours un retour à ce jour…
Cet exemple est à multiplier par 10 depuis mon inscription et entrecoupé par des mails m’invitant à partager mon avis de satisfaction… Le type de situation ubuesque récurrente des sociétés sans valeurs ajoutées. Je reste convaincu qu’une société qui maitrise sa compétence sait s’affranchir de ce test.
Depuis début 2024, Singulart évoque la possibilité de mettre en place un procédé d’abonnement qui fut d’abord destiné aux nouveaux inscrit et qui très vite a pris l’aspect généralisé au travers d’un compte à rebours fatidique du 9 juillet 2024 - 0 h mis en place sur chaque tableau de bord d’artiste. Cet abonnement allant de 29,99 € à 149,99 € bien évidemment en conservant la commission de 50 % sur les ventes éventuelles.
Je n’ai pas souscrit à cette posture que je trouve inqualifiable et terriblement abusive. Par ailleurs suite à cette date du 9 juillet 2024, contrairement aux indications données par Singulart, mes oeuvres sont restées visibles sur le site en indiquant “non disponible actuellement” et en laissant la possibilité à une personne intéressée de pouvoir laisser son e-mail… dans la rubrique “comment créer du réseau”… prenez des cours chez Singulart en exploitant le travail des autres.
J’ai donc enfin pu faire retirer l’ensemble de mon travail sous la menace de faire intervenir l’ADAGP pour exploitation des images sans autorisations.
Il me semble très important qu’une relation de confiance soit existante entre un marchand et l’artiste qu’il représente. Cette confiance peut se matérialiser sous différentes formes mais Singulart à qui je décerne la palme de l’incommunication m’apparait comme une société opportuniste sans aucune envergure.
Lorsqu’une relation toxique et d’exploitation se fait sentir, il faut fuir !!!… J’ai donc pris le parti de fuir Singulart et de le faire savoir.
Je reste également convaincu que chaque artiste dispose de son propre potentiel, mais surtout pas celui d’être exploité sous l’étiquette pervers de la visibilité et qu’il est grand temps d’enterrer l’icône de l’artiste maudit.
En synthèse…
Mon travail reste visible est accessible sur mon site personnel : www.alainrouschmeyer.art (traduit en 6 langues et + à venir) et sur lequel je reste en veille permanente pour répondre à toute demande. Je travaille avec différentes sociétés de confiance pour le leasing, ou les modes opératoires de financement.
Je suis également présent sur les sites suivants : RISE ART, ARTMAJEUR, MISANCENE, ARTS ARTISTS ARTSWORK