alain rouschmeyer | artiste peintre contemporain

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“Paréidolie”… une oeuvre d’art aux deux visages

PAREIDOLIE - 2023 - acrylique sur toile 70 x 50

Deux visages

Paréidolie… : selon la définition donnée sur Wikipédia : “Une paréidolie (du grec ancien παρά / pará, « à côté [de], au lieu [de] », et du nom commun εἴδωλον / eídōlon, « image, apparence, forme ») est le processus survenant sous l'effet de stimuli visuels ou auditifs, portant à reconnaître une forme familière dans un paysage, un nuage, de la fumée, une tache d'encre, etc., une voix humaine dans un bruit, ou des paroles (généralement dans sa langue) dans une chanson ou un discours prononcés dans une langue qu'on ne comprend pas.

Les paréidolies visuelles font partie des illusions d'optique.

J’avais envie de vous parler de cette œuvre née d’un croquis et d’une réflexion suite à un débat avec un ami, artiste peintre comme moi. Ensemble, nous échangeons souvent sur le cours de la vie et son évolution. De mémoire, il me semble que les propos tenus émanaient du constat, ou plutôt de la manière d'évoquer le terme de résilience au travers de la posture humaine actuelle.

UNE OEUVRE AUX DEUX VISAGES

“Paréidolie”: j’ai souhaité représenter la version contemporaine de notre symbole national, Astérix pour ne pas le nommer, “le petit gaulois”, celui qui résiste à tout, qui avec son ami, amoureux de sangliers, combattent sans fin l’envahisseur et essaient de préserver les bienfaits d’une vie qui est la leur. Cette vision d’un gaulois actuel, un peu normé, sans réelle authenticité, répond à une image d'influenceurs. Avec son style “hipster”, que j’ai adopté pour mieux conserver un parfum de bohème et de nature, il apparaît bien moins combatif.

Il a pris la route… avec un chariot d’enfance américaine “Le radio flyer”, orné d’éléments importants pour ce type de voyage et pour compléter sa posture écologique: son nouveau graal. Son ami de toujours l’a délaissé, préférant jongler avec les menhirs locaux et au regard des avis si divergeants de notre époque, a préféré s’affranchir de débats trop divergents.

Ce nouveau petit gaulois est assis sur un banc dos à un mur de pierres, il tient d’une main la poignée de son chariot et de l’autre un carnet qui fait défaut à un smartphone. Sa bague en émeraude lui apporte cette dimension un peu anoblie d’un héros qui a traversé les âges et garde une coloration en lien avec son costume.

Au dessus de ce mur de pierres, un arbre au feuillage dense, semble l’observer, d’un regard à la fois chargé d’empathie et de tristesse. Les quelques feuilles tombantes peuvent être perçues comme des larmes…

J’ai travaillé longuement cette toile par étapes successives, avec des temps d’arrêt plus ou moins longs, des corrections soudaines et tardives. Mais je pense être arrivé à l’expression de mon ressenti ou du moins d’être en accord avec une idée d’une certaine résilience.

Malgré le format de 70 x 50, l’oeuvre conserve la trace d’une base carrée… le haut du mur de pierres (soit le haut de la chevelure) marque le dimensionnement carré.

Scène de vie… portrait… oeuvre conceptuelle…réalisme… je ne saurais quelle catégorie attribuer à cette oeuvre. Mais peut être avez-vous une perception différente. Alors, je serais ravi de lire votre commentaire ci-dessous.

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